Contretemps
Sur un crescendo emporté par les flots
Des mots nous mènent à l'insomnie
Naufragée au rebord d'un verre puis d'un autre
Je noie l'amer
Quand tu joues des mains sur nos désaccords de fond,
Je vois sombrer ma ligne de flottaison
Alors je marche sur le fil des lames
Jusqu'à toucher le fond
Sur un décrescendo, emportée par les flots
Je me gorge d’oubli pour désaltérer ma peine
Et je m’éloigne de toi mon mélomane
Amarré à un bord de scène
C’est un contretemps qui t'emmène loin d’ici
Un contretemps qui m’amène à la dérive
Dans les mouvements de rage se déchaînent
Les armes qui savent trop bien blesser l'autre
Dans ces moments de vague où déferlent
Les larmes, on se brise l'un à l'autre.
C’est un contretemps qui t'emmène loin d’ici
Un contretemps qui m’amène à la dérive
Malgré les marées et les tempêtes
Je laisse la mer m’emporter
Je me vois chavirer, je rêve
De me laisser glisser
Malgré les marées et les tempêtes
Je laisse la mer m’emporter
Je regarde s’écouler de mes veines
Ce long flot d’eau salée
C’est un contretemps qui m'emmène loin d’ici
Un contretemps qui m’amène à la dérive.